Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, ne se limite pas à une fatigue passagère. Reconnu par l’OMS comme un phénomène lié au travail, il résulte d’un stress chronique non géré. Au cœur de cette problématique se trouvent les risques psychosociaux (RPS), définis par le rapport Gollac (2011) comme « les menaces pour la santé mentale, physique et sociale liées aux conditions de travail et aux facteurs organisationnels ou relationnels ». Pourtant, si les entreprises se préoccupent – parfois tardivement – de la prévention, une étape cruciale reste souvent négligée : celle de la reconstruction post-burn-out.